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Publication de TACE (Technologies Adaptées, Conseils et Etudes):


L’énergie solaire dans les activités agropastorales, l’irrigation confrontée aux problèmes d’eau : le cas de l’Extrême-Nord du Cameroun

OUMAROU Mamoudou,  Yaoundé le 28 Août 2012

 

Résumé : (Lire le document complet dans e-books ) 

Il existe des centaines de villages au Cameroun  qui n’ont pas accès à l’énergie électrique. Là où la nécessité existe, on ne trouve pas de lignes électriques. En utilisant de l’énergie solaire en campagne dans le Grand-Nord du Cameroun par exemple, on peut réduire considérablement l’exode rural et développer des activités commerciales. Cette forme d’énergie pourra offrir aux habitants des régions dépourvues du réseau électrique conventionnel la possibilité d’avoir de l’eau courante, de faire fonctionner des appareils électriques, d’irriguer des champs, de conserver de l’eau et des aliments, de pratiquer le jardinage et l’élevage, de développer des centres pédagogiques, de conserver l’espace vital, et bien d’autres. On voit par là que l’énergie conditionne absolument le développement. C’est à dire sans énergie, il n’y a pas de développement.

 

 Concernant le Grand-Nord où les populations vivent majoritairement en campagnes et de surcroit tirent leurs subsistances économiques des produits agricoles et d’élevage, l’introduction de l’énergie solaire photovoltaïque dans le domaine agropastoral ne peut être que salutaire.

Il faut par conséquent, dans un premier temps, prévoir et émettre des hypothèses de crainte sur la pratique de l’irrigation abusive et dans un deuxième temps prévoir des conduites à tenir dans le cas où le législateur permet officiellement la pratique de l’irrigation dans une région comme l’Extrême-Nord. La pratique de l’irrigation abusive des champs dans l’Extrême-Nord, peut entrainer une baisse drastique du niveau de l’eau dans les sous-sols.

L’Extrême-Nord du Cameroun par exemple connaît un problème d’eau aigu. Il serait donc nécessaire que l’Etat du Cameroun y développe des systèmes de conservation des eaux des pluies pour pallier à la faible quantité globale d’eau dans cette région. Les eaux de pluies qui abondent dans les brousses peuvent être recueillies et stockées par endroits dans des étangs artificiels, aérés à l’aide des pompes solaires en attendant leur utilisation tardive pendant la saison sèche. La multiplication des étangs d’eau artificiels n’augmente pas seulement la quantité globale de l’eau dans la région, mais crée aussi des microclimats. Les étangs d’eau pourraient beaucoup améliorer la pratique de l’agriculture, du jardinage, de la pisciculture, de l’élevage et la production de l’eau potable. La collecte et la conservation des eaux de pluies constituent un moyen efficace pour lutter contre les pénuries d’eau et la baisse drastique du niveau de l’eau dans les sous-sols. 

            Un calendrier annuel de pompage d’eau devra être mis sur pied, afin de rentabiliser la pratique de l’irrigation dans la région de l’Extrême-Nord. Il devra être scrupuleusement respecté de tous ; son usage devra être contrôlé régulièrement et  rigoureusement. Sans un tel calendrier, on serait certainement en train de naviguer à vue vers un suicide collectif et l’éradication des espèces de vies.  

 L’utilisation de l’énergie solaire photovoltaïque n’est pas sans danger, car les batteries qui y sont utilisées posent sérieusement des problèmes de santé et de l’environnement.  Leur élimination après usage pose des problèmes de pollution étant donné leur composition. Elles sont excessivement toxiques, nocives et ont des effets cancérigènes et mutagènes. Des réflexions profondes devront surtout être portées sur les méthodes et les techniques de destruction et d’élimination des batteries usées.  Le législateur doit formuler de façon claire des directives régissant l’utilisation de l’énergie solaire photovoltaïque au Cameroun.


Compte tenu du danger que représente la batterie pour l’environnement en général et pour la santé en particulier, il convient de souligner que la culture de lutte contre la pollution ne doit pas être un simple slogan politique environnemental de type Rio de Janeiro, mais une conduite de vie pratique au même titre que l’hygiène corporelle. Un enseignement pratique et rigoureux devra être l’une des principales préoccupations de l’Etat et des populations camerounais.



 
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Centre de Santé à Kakou
 
Participez à la construction du Centre de Santé de KAKOU dans l'Arrondissement de Bibémi, Département de la Bénoué, Province du Nord.



Assemblée générale de CODEBOL (Comité de Développement de la Région de Bolgui: Kakou, Bouza, Piaga et Lazoua) à Kakou en 2006.



La région de Kakou enregistre
beaucoup de décès:

Les victimes les plus vulnérables sont des enfants et des personnes âgées. Un autre cas le plus alarmant et regrettable, c’est l’accouchement difficile chez les femmes; une femme sur cinq meurt pendant ou après un accouchement difficile. Il faut réduire la mortalité infantile dans la région de Kakou et assurer la santé des femmes de la gestation jusqu’à l’accouchement ;

Objectif spécifique du
centre de santé à Kakou:


1). Permettre aux villageois de la région de Kakou d’accéder facilement aux soins médicaux ; 2). Combattre les maladies endémiques et chroniques dans la région: le paludisme, la bilharziose, les maladies du foie, les vers intestinaux ; 3). Participer à l’amélioration de l’espérance de vie dans la région de Kakou.

Voir le projet ici ...
Rado Communautaire Rurale
 
Participez à la construction de la Radio Communautaire Rurale à Figuil, Département du Mayo-Louti, Province du NordCameroun.
Scolarisation de la Jeune Fille
 
Participez à la sensibilisation des populations de la région du Lac KAKOU (Province du Nord Cameroun) sur la scolarisation de la jeune fille. La situation est prise en main par les comités de Développement des villages dont: CODEBOL, CODEKA et CODELABI.


Assemblée des jeunes gens à Bissoli en 2006, encourageant le scolarisation des jeunes Mambay. Cette Assemblée fut l'oeuvre acharnée des Etudiants et Elèves Mambay regroupés sous le nom d'une association culturelle appelée NASOUZI.



Assemblée générale de CODEKA (Comité de Développement de Kakala, dont le Président est M. Moussa Ousman Tao) en 2006 à Kakala. Beaucoup d'invités dont M. Le Sous-Préfet de Guider et M. Harouna Nyako l'Honorable Député-Maire de Guider. M. Harouna Nyako posa aux populations de la région de Kakala, la question de savoir "POURQUOI LES MAMBAYS ONT-ILS ABANDONNE LEURS DANSES TRADITIONNELLES, QUI ETAIENT POURTANT TRES BONNES". Il les exhorta en suite à restaurer leurs cultures. Il ajouta: "C'est les traditions qui constituent l'histoire d'un peuple. Avant les Mambay et les Guidar de Lam representaient culurellement notre Département de Mayo-Louti, lors des grandes réception. Mainentenant il n'ya que les populations de Lam qui nous donnent fierté! Où sont restés les Mambays?"



Assemblée Générale de CODEBOL à Kakou en 2006: la scolarisation des jeunes gens était à l'ordre du jour. Le Président de CODEBOL M. Halidou Djeilani exhorta les populations de la région de Bolgui et les autorités administratives de l'Arrondissement de Bibémi à lutter contre la sous-scolarisation des jeunes Mambay. Il plaida aussi en faveur d'une création d'un centre d'Etat Civil à Kakou, ce qui faciliterait l'établissement des actes de naissances aux enfants.


En premier plan de G. à D.: M. Halidou Djeilani, M. Oumarou Denis, l'Adjoint D'Arrondissement de Bibémi.
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La culture Mambay doit survivre: Restauration, Valorisation, Développement et Préservation. La culture est la première richesse que nous ont léguée nos parents.


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