Le Pays Mambay, Pays du Tourisme

Cooperer avec Diloma Natibom

   
 
  Probleme Mambay

Introduction

Certains intellectuels et élites Mambay, conscients de dérapage socioculturel et du sous-développement dans les domaines: éducation, sociopolitique, économique dans le bassin des fleuves Mayo-Kébi et Mayo-Louti en général et en particuliers au sein des populations Mambay du Tchad et du Cameroun, ont entrepris de mener à fond des réflexions sur les causes de l’épanouissement réel de leur peuple. Des investigations sur les causes qui minent le développement du peuple Mambay ont été menées aux villages: des personnes de différentes tranches d’âge ont été interrogées sur le manque d’épanouissement de leur région. Ainsi interrogés les villageois répondent:

60% des interrogés (composés en majorité des personnes âgées de 45-80 ans) voient l’introduction des religions étrangères (Islam et Christianisme) comme les principales causes à leur désordre social, culturel, économique et politique. Selon eux les religions ont interdit la survie de la culture Mambay et instauré le non respect des traditions et des coutumes ; des grandes Chefferies Mambay avec des rois sont devenues de petites chefferies avec des Ardo et de Lawane; Il n’y plus de Rois Mambay au Cameroun, sauf au Tchad. L’islam a ruiné les Mambay.

40% des interrogés donnent des réponses diverses: le manque d’infrastructures tels routes, écoles, marchés publics et ignorance; et le manque d’élites Mambay dans les affaires des états camerounais et tchadien.

Contrairement aux avis des villageois, certains Mambay interrogés en villes (Garoua, Figuil, Ngaoundéré et Yaoundé) donnent leur point de vue comme suit:

35% des interrogés voient les religions étrangères comme le facteur ayant contribué en grande partie au sous-développement du peuple Mambay;

25% attribuent le sous-développement du peuple Mambay au manque des infrastructures (écoles, routes, marchés publiques) ;

15% attribuent le retard du développement de la zone Mambay au petit nombre des élites Mambay dans le gouvernement et aux affaires publiques;

25% voient le manque d’une prise de conscience globale au sein des communautés Mambay en villes et en campagne.

Après avoir étudié les tendances de réponse des interrogés, les élites de DILOMA pensent que la religion a effectivement contribué au sous-développement social, culturel, économique et politique du peuple Mambay et que pour amorcer le développement véritable de la zone concernée (le bassin du Lac Naba’arah: une autre appellation du bassin des fleuves Mayo-Kébi et Mayo-louti), en s’appuyant sur les déclarations des uns et des autres, il faudrait bien débattre au sein d’un forum Mambay sur Internet, des thèmes secteur par secteur.

La culture est la base du développement d’un peuple donné; il en est de même pour le peuple Mambay. Il ne sera donc pas facile pour le peuple Mambay, désorienté socialement et culturellement, d’amorcer son développement économique et politique, s’il prend pour socle de développement les prescriptions des religions étrangères. Des forces économiques et politiques ne peuvent être réalisées que leur dans une société solidement organisée et culturellement bien assise. Or l’islam et le Christianisme sont en plusieurs points incompatibles avec la civilisation Mambay. Posons donc le thème sur le forum et lisons les réactions des uns et des autres.

 

 

 

Thème de réflexion:

Les religions étrangères (Islam et Christianisme) Constituent-elles un frein au développement du peuple Mambay ?

Envoyez vos réactions au Forum: bolarmy2007@yahoo.fr

 


 

Réactions des uns et des autres sur le forum Mambay olarmy2007@yahoo.fr, l’année 2007)


Le Mambay est prisonnier des religions étrangères

Oh quelle pitié pour le Mambay !
Il est prisonnier des religions étrangères et s’oublie sur tous les plans. Il a adopté l'intégrisme religieux qui prône l'incompatibilité avec ses structures socioculturelles. Mais la question qu'on se pose est la suivante: qui peut donc venir essayer d'enlever ces dogmes religieux déjà inculqués dans l'esprit de nos frères?

Parce que pour les musulmans, "rien n'est de commun avec les chrétiens";

quant aux chrétiens,"la tradition et la culture, sont irréligieux".

Raison pour la quelle un musulman ne va jamais contribuer pour l'édition des syllabaires de langue Mambay par exemple et un chrétien ne va jamais accepter que ses enfants fassent partie d'un groupe d'activités culturelles traditionnelles; ceci reste un défi à relever pour les révolutionnaires Mambays si ceux-ci existent.

          En plus de cela je note également les mésententes entres deux villages Mambay voisins dont je ne découvre jamais les raisons sans toute fois parler de l'ignorance de nos chefs de village qui n'acceptent jamais d'un seul coeur un comité de développement chez eux estimant avec des prétextes que leurs pouvoirs seront diminués. C'est pourquoi vous aller entendre qu'il y a un comité de développement dans tel village, et peu de temps après vous allez apprendre que le comité est dissout. Tout cela à cause des petites querelles entre nos frères.

        Espérons donc si nous considérons la jeunesse. Si nous réussissons à sensibiliser la jeunesse, elle prendra conscience de son existence vis à vis de sa culture et même sa langue maternelle; nous pourrions ainsi sauver le Mambay, qui parait actuellement perdu totalement.

Henri Beidi Bezaah

 

 

 

 Il faut une prise de conscience collective au profit de notre communauté

Oh frères du bassin des fleuves Mayo-Kébi et Mayo-Louti,

l'heure est venue pour une prise de conscience collective au profit de notre communauté, longtemps embrigadée dans des considérations religieuses absurdes, ayant entraîné une acculturations des membres de notre communauté. Ceux d'entre nous ayant la lucidité de comprendre notre initiative sont les bienvenus car tout Mambay est appelé à être fier de sa mambaité. Il ne sert à rien de se cacher derrière une certaine confession religieuse pour se méconnaître au nom d'un certain allah; recherchez vos racines car Dieu n'est pas le dieu d'une race ni d'une tribu, mais il est le dieu de tous; on peut le louer dans toutes les langues tout en gardant son identité originelle, c'est- à dire sans changer de nom.

Ibrahima Alim Pahzoumiri Pathé

 

 

 

 Participer aux débats pour résoudre certains problèmes

C'est en participant au débat que l'on pourra proposer une solution optimale à un problème donné.

N'oublions pas que les jeunes mambay que nous sommes, avons plusieurs défis à lever! ARVRAMKEL est mort, les comités de développements en passe de disparistion ou présentent des entorses, des GIC aussi. La société, la culture, l'économie, les infrastructures et autres, en pays Mambay, doivent faire l'objet de notre attention.

Il faut combattre la lassitude de Mambay, il faut l'amener à réfléchir sur son milieu et sur lui-même, faire de lui un penseur pour son peuple. Le peuple Mambay doit avoir plusieurs penseurs tout comme il les avait eus par le passé.

Nous devons choisir à pressent si notre peuple doit exister ou alors disparaître ou devenir l'esclave pluriel des autres (esclave économique, culturel, social, intellectuel et mental, etc).

Un peuple qui ne possède pas de penseurs est voué à s'exprimer dans l'esclavage pluriel; et ceci est vrai.  Le peuple Mambay ressemble aujourd'hui à un orphelin de père, de mère et des parents. Il ne sait où aller. Il ne sait où aller depuis qu'il a rompu de façon brutale avec sa tradition. Le monde aujourd'hui a évolué et les Etats aussi. Le Cameroun ne peut pas grande chose pour le Mambay. Quand bien même le Cameroun voudra s'intéresser à notre zone, il faudra d'abord que le peuple Mambay le veuille. La volonté seule de notre peuple pourra amener le gouvernement camerounais à s'intéresser à nous. La volonté de notre peuple pourra nous restaurer notre respect, notre prospérité, notre intelligence, notre bravoure, notre audace, notre force du passé.  Aujourd'hui chaque peuple dans le monde restaure son passé. C'est le passé qui enseigne le pressent et le futur et donne fierté.  Aucun peuple ne peut admirer un autre. Si un peuple se noie dans l'admiration d'un autre, c'est qu'il est atteint d'esclavage. S'il admire la culture d'un autre, c'est qu'il est atteint d'esclavage culturel et mental...


OUMAROU Mamoudou

 

 

 

 Constat amer

Sujets de réflexions:

 Qu’allons-nous faire de COLAMA (Comité de Langue Mambay) si DILOMA s’installe, étant donné que les deux structures concernent les mêmes personnes (les Mambay) ? Constat amer:

Je suis entrain de croire comme si COLAMA voulait avancer au pas de caméléon tandis que DILOMA à mon avis va à la vitesse de croisière. En plus plusieurs mambaye  ne veulent pas s’adhérer à COLAMA par ce que c’est une initiative chrétienne.  Et c’est pour cette raison que les décisions qui sont prises au sein de COLAMA n’ont jamais été exécutées du fait que le comité n’est pas jusque là bien assise. Ayez aussi un peu d’idées sur le mauvais comportement des membres du bureau de COLAMA, qui dépensent les fonds de l’association à leurs propres fins; certains d’entre eux se rendent régulièrement aux villages pour diffamer leurs frères ou pour détourner la conscience des villageois.

Henri Beidi Bezaah

 

 

 Recherchez la lumière, elle vous éclairera

 

       Bien concernant le rapport entre COLAMA et DILOMA. Tout d'abord je puis dire que COLAMA a un rôle essentiellement linguistique. Par contre DILOMA est une SUPRA ASSOCIATION, qui traitera de tout ou rien. Les activités de différents comités de développement seront prises en compte, puisque la SUPRA ASSOCIATION va aussi s'appuyer sur les structures existantes pour résoudre certains problèmes du peuple Mambay.

      Concernant la retenue du peuple Mambay vis-à-vis de COLAMA. Il faut d'abord noter l'inertie totale de Mambay. Le Mambay est atteint de l'immobilisme divers. Rien n'intéresse en principe le Mambay: Education? Politique? Société? Economie? etc. Cet immobilisme nous pousse à organiser une réunion dont le thème est: Etats généraux du peuple Mambay.

      Ceux qui pensent que COLAMA est Chrétien, ce sont des ignorants tout simplement. C'est le peuple Mambay. Le peuple Mambay est ignorant. Il l'est parce qu'il ne s'intéresse à rien!

Et ceux-là même qui argumentent que l'Islam est mieux que le Christianismeet que le fait d'écrire sa propre langue consistent à être contre l'islam, sont tout simplement des aveugles spirituels! Si on les regarde attentivement, on constate que la plupart n'ont pas atteint le niveau de la classe de terminale, là où on apprend à dialoguer et à étudier un sujet donné?

     COLAMA rend déjà service, quoiqu'ils pensent que c'est chrétien. Ils écoutent, qu'ils le veulent ou pas la langue Mambay sur les ondes Radio CRTV Garoua, ce qui ne l'était pas par le passé. N'est-ce pas là une bonne chose!?

     L'expérience a montré que ceux qui se montrent des vrais croyants, sont pour la plupart des tarés mentaux.

      Moi personnellement j'ai beaucoup à enseigner dans la religion, mais les interlocuteurs, même certains de nos frères mambays qui ont fait des études supérieures, n'ont pas encore une ouverture d'esprit pour me comprendre. C'est tout à fait normal puisque l'islam interdit tout (lecture des documents non islamiques, danses, filmes, théâtres, etc), selon les islamistes Mambay à cervelle d'oiseau. Certains même vont à ne plus manger la nourriture de leur mère ou de leur grand-mère sous prétexte que cela est impur! Incroyable! Mais ils doivent savoir, dans le cas où Le Vrai Dieu leur ouvre un jour l'esprit, que leur père et leur mère sont le représentant du Vrai Dieu sur la Terre. Et quand ils méprisent leurs parents, c'est qu'ils méprisent aussi le Dieu vivant. Sinon ils adorent un dieu mort.

     Quand on n'a pas un niveau d'esprit élevé qui peut être celui du discernement, on ne peut pas aussi comprendre ce que l'on appelle DIEU, THEOLOGIE, COSMOGONIE, SPIRITUALITE, RELIGION etc. La religion n'est qu'une petite chose parmi toutes les connaissances ici bas. La science de Dieu est très vaste et la religion n'en est qu'un chapitre!

Ce sont des religions importées qui ont bloqué en partie les Mambays dans tout leur élan. Actuellement ils les pratiquent tout simplement pour être vus par les autres, pour être acceptés par les autres, pour avoir une reconnaissance sociale auprès des autres. Leur faculté mentale et intellectuelle sont limitées à cause des enseignements reçus sous forme des dogmes. Il y en a en villes qui interdisent même dans leur concession le parler de la langue Mambay sous prétexte que c'est le HABE-RE, donc la langue du mécréant! DIEU a méconnu qui un jour ?

Religion veut dire tradition, si vous voulez le comprendre, vous les attardés mentaux, aveugles spirituels, islamistes à cervelle d’oiseau Mambay. N’avez-vous pas de tradition?

L'homme Mambay ressemble à cet esclave du 19eme siècle, qui libéré, va jusqu'au pas de la porte et revient s'accroupir dans sa cellule où il était enchaîné, parce qu'il ne sait où aller. Il ne sait où aller depuis qu'il a perdu sa liberté, depuis qu'il a appris à apprendre à travers son maître (le PEUL qui parle « WOLDE MADA WODAI, SE A WOLWA FOUFOULDE, WOLDE ALLAH »).

Le peuple Haoussa est à Kakou depuis les années 30 ; il est musulman ; mais il n’a jamais demandé à un Mambay de Kakou de parler la langue Haoussa (qui doit être considérée comme la langue de Allah). Pitié pour le pauvre Mambay, un peuple jadis puissant, un peuple très riche culturellement, parce que issu de la fusion de plusieurs autres peuples. Chaque peuple n’étant pas venu les mains vides, chacun ayant apporté un peu de sa culture. Les peuples souches du peuple Mambay sont: Bolgui, Hillaga, Kazara, Guidar, Nimago (Falli), Lamey, Moundang, Mboum, Toupouri, Massa, Nyam-Nyam, Bata, Dama.

Le Mambay actuel ressemble encore à un orphelin de mère, de père et des parents. Il n'a rien de référence; il n'a pas de culture; il en subit. Il ne vit pas, il est vécu.

Tout imbécile de tout poil trombe à tout moment le Mambay: TOUT CE QUE LE MAMBAY AVAIT, C'ETAIT L'AFFAIRE DU DIABLE ET NON DE ALLAH OU DE JESUS !

Le Mambay est donc bloqué. Il se fait souvent une opinion et des bonnes idées. Et pour que cela ait de la valeur, il faut qu'il passe toujours par une tierce personne (...les autres...). Mais cette tierce personne lui refuse son aval pour des raisons idéologique et le Mambay tournoie sur place. Voila comment l'ignorance domine le peuple Mambay.

    Si Le Mambay persiste toujours dans cette attitude, dans le futur je ne vois pas pourquoi il ne doit pas être l'esclave des autres!

Pour vous les jeunes; je vous conseillerai de vous instruire, d'avoir goût aux recherches de la vérité. C'est la vérité qui vous affranchira et non une idéologie, des fausses vérités officiellement reconnues comme Vérités!

Quand vous serez bien instruits, vous verrez rapidement le dérapage de notre peuple: le mépris de non musulman, le mensonge, la cupidité, l'hypocrisie, le vol, la trahison, la criminalité, la perte de la valeur de la parole, censeur des non musulmans, tout cela ils ont appris à travers leurs maîtres spirituels!
 

CURIEUX N'EST-CE PAS?

     - L'église catholique dispose des ossements humains dans ses cathédrales, appelés RELIQUES et qui représentent des personnes désignées SAINTES par les siens!?

     - La Franc-maçonnerie dispose dans son temple le crâne humain!?

     - Sait on jamais que nous les musulmans nous prions une pierre noire qui est à la Mecque? Et que les arabes appellent RABAT HAZAL BAITT (la maison de Dieu)?


SOS: LIBERTE MENTALE ET CULTURELLE
- Les frères Mambay, soyez intelligents, sages et méticuleux dans votre vie ici bas.
- Toutes les religions sont inventées de toutes pièces par les humains.
- Dieu aime tout le monde, toutes les langues, toutes les formes d'adoration de Dieu.
- Il n'a choisi aucun peuple, aucune langue comme référence. L’ETRE DIEU ne peut pas dépendre de ses créatures.
- Personne n'a la Vérité absolue, mais plutôt une petite vérité.

    Tout cela le monde entier le sait; et même les créateurs de ces religions du livre (Coran, Injile, Torah) le savent aussi, mais il faut dominer les idiots qui vont se laisser faire.
Chacun de nous est envoyé ici-bas par Dieu. Chacun de nous doit poser des bonnes actions pour que les autres ne souffrent pas.

     Votre religion vous les Mambay, doit être LA VERITE, L’AMOUR et LE TRAVAIL, comme dans les temps anciens. En travaillant, on connaîtra DIEU.

     Les occidentaux passent des nuits blanches pour réfléchir, comment l'humanité ne doit pas souffrir. Ils inventent tout: l'avion pour aller à la Mecque, l'électricité de la Kaba, les téléphone-portables des musulmans, vêtements, etc.
Mais nous Musulmans, sommes là pour insulter, tuer les autres au nom d'Allah. Dire que nous sommes purs et les autres impurs, y compris nos ancêtres!

OUMAROU Mamoudou

 

 Chercher les sources du sous développement du peuple Mambay

A la lecture de mon précédent document, certains trouveront en moi le désir de dénigrer telle ou telle religion; il n’en est pas ainsi; au contraire ma démarche vise à renforcer la foi des Mambayes à travers une religion beaucoup plus acceptable car les religions jusqu’ici reconnues comme paroles de dieu présentent des lacunes et des velléités qu’on peut dénicher en exploitant les documents dont les sites sur Internet vous ont été transmis. Les véritables problèmes des Mambayes sont liés à la religion, c’est ce qui nous amène à évoquer et débattre comme thème ; la communauté haoussa de Kakou fait cas de figure actuellement. Elle a refusé d’aller à l’école dans le temps car, selon elle l’école est une affaire des juifs, c’est-à-dire des ennemis de dieu. Voilà comment les prosélytes arables leur ont caricaturé les juifs. Les dégâts découlant de cette conception de la religion sont criards. Bons nombres de ressortissants du grand Nord en font les frais : ayant passé toute leur vie à lire les textes coraniques au mépris de l’éducation occidentale, ils sont aujourd’hui en déphasage avec le monde à présent occidentalisé. La question de survie quotidienne leur pose problème. C’est pourquoi bons nombres d’entre eux ont choisi le chemin du maquis pour survivre ; s’ils ne sont pas marabouts, c’est-à-dire détenteurs de pouvoirs divins qui leur permet de résoudre tous les problèmes des autre par des écritures arabes sur des ardoises en planche (il n’est un secret pour personne qu’il s’agit là d’une imposture au détriment des victimes qu’on spolie malicieusement), ils sont tout simplement des braqueurs et des arnaqueurs tapis dans l’ombre et qui prétendent pourtant servir dieu.

Mes chers frères, ce genre de situation n’est plus à tolérer. Les mambayes aujourd’hui n’ont ni maire, ni députés, ni ministres. Leur anonymat résulte de l’absence d’une assise sociale, car phagocyté par les valeurs étrangères. Si la situation perdure, l’on ne reconnaîtra plus le mambaye par son nom. Les prosélytes qui ont véhiculé le message « divin » leur ont vendu l’idée que dieu désapprouve tout nom qui n’a pas une consonance arabe. Le dégât est plus perceptible à Kakou; les danses et autres manifestations culturelles ont disparu. La nouvelle génération est complètement arabisée. Les frontières érigées par l’ostracisme des musulmans envers les non musulmans signe l’arrêt de mort de l’unité des peuples, seul socle de développement pouvant sortir les Mambayes de leur égarement. L’intelligentsia Mambaye est balkanisée par les mêmes considérations religieuses

Ce diagnostic ouvre un débat à toutes les bonnes volontés, surtout à la classe des intellectuels que j’invite à rejoindre la génération consciente pour un combat commun au lieu de se compromettre avec la classe victime de la constipation intellectuelle et confisquée par des dogmes importés.

 IBRAHIMA ALIM

(Big Alim PAZOUMIRI PATHE)

 

 

 

 l’Islam religion ou politique

Le mot musulman vient du mot arabe "muslim" qui veut dire "soumis" c’est-à-dire soumis à la parole de Dieu. Entendez par cela l'homme qui observe toutes les prescriptions concernant les rites, le culte et le comportement. De nos jours, le musulman est tout simplement celui qui s'acquitte fidèlement et publiquement de ses cinq prières. D'autres violations de la parole de Dieu telles que la fornication, la médisance, la consommation de la drogue, les crimes sont tolérés. Par contre la consommation de l'alcool est soulève la plus grande polémique. Même la tricherie avec la femme d'autrui ne provoque pas le même désastre. Le musulman consommant la boisson alcoolisée est considéré comme un musulman disqualifié. Le crime ne produit pas les mêmes effets. L'adultère non plus. En conclusion l'islam de nos jours ressemble à une coquille vide. Toutes les déviations morales dont se rendent coupables les mahométans montrent que ces derniers tentent désespérément de se libérer d'un carcan qu'ils ont eux-mêmes accepté. Mais le verrou qui est l'opinion leur parait hermétique. Ceux qui ont cru que la contrainte et la foi font bon ménage se sont trompés. L'islam ayant été imposé, la foi est partie pour laisser place à l'hypocrisie. Si Mahomet avait été un homme illuminé, il l'aurait compris. Le dieu du coran se montre très menaçant. Il jure par le figuier et l'olivier ('wattini wazzaitoun), par le mont sinai (wattouri sinin) par la cité de la Mecque (wa hazal baladil amin), mais dans les faits, il se montre un dieu incapable de quoi que ce soit, préférant confier sa mission de violence à ses soumis (voir sourate 5) qui posent des bombes partout à travers le monde à son nom. Ce dieu n'arrive même pas à faire usage de son pouvoir décrit dans la sourate "bakara" (inna ma amrouhou izah arada chai an an ya kou lalahou koun fayakoun) pour régler le compte des mécréants. Disposant de la foudre, du déluge du tremblement de terre, il pourrait détruire l'Amérique et d'autres pays ennemis de dieu. Paradoxalement, le tremblement de terre se produit en Iran ou au Pakistan, pays musulmans, Le triomphe de la raison s'approche car, en Iran, le gouvernement autorise déjà le mariage temporaire pour satisfaire le besoin sexuel des jeunes; l'homme commence déjà à se substituer à dieu pour légiférer ou amender le texte de dieu. Le plus grand islamiste du siècle, Koméni disait: l'islam c'est la politique sinon c'est rien. Les mambayes sont victimes de cette politique. Ils ne seront jamais des musulmans; ils sont des convertis. Le peuhl, le haoussa ou le wolof garde son nom, sa culture et tout. Mais lorsque le mambaye s'appelle Kami, Tao ou Koué, on lui demande de se débarrasser de ce nom pour s'appeler Fayçal, Mohamet ou Arafat. De l'acculturation !  Les intellectuels Mambayes sont priés de se mêler à la lutte pour la libération de son peuple. Dans la prochaine édition, nous définirons ensemble qui est Dieu afin de ne pas se sentir obligé de suivre la voie tracée par d'autres (juifs ou arabes)

IBRAHIMA ALIM PATHE

 

 


 
Salut membres du forum,

je viens de lire sur le forum BOLARMY la réaction d’un Mambay qui a préféré l’anonymat et qui nous invite à nous occuper d’autres thèmes et à laisser des sujets qu’il juge sensibles et délicats tels que la religion. Nous respectons son intervention en même temps que nous justifions notre position. Comment restituer au Mambay son identité et ses valeurs sans tuer le germe qui est à l’origine de son acculturation? Il n’est un secret pour personne que beaucoup de Mambay portaient des noms reflétant leur identité originelle (KAMI, TAO, KOUE…) et subitement s’appellent ARAFAT, MOUSSA, MOHAMED, FAYCAL, HALID, FARICHA, IBNOU KOURDOUMI…). Personne ne peut justifier cet état de choses. Les rites et les coutumes Mambay ont disparu au nom d’une certaine religion. Démontrez-moi le contraire ! Nous invitons les Mambay à jeter un coup d’œil hors de leur milieu pour voir comment d’autres vivent leur Islam. Ce qui nous écoeure, c’est que ceux qui ont emmené cette religion ne la pratiquent pas vraiment. Ils s’en servent pour maintenir d’autres peuples dans l’immobilisme.

Quant à l’exégèse que nous faisons, il s‘adresse beaucoup plus aux intellectuels qu’aux gens emballés dans des dogmes importés. Les intellectuels ont une mission noble: celle d’être des éclaireurs de demain pour les générations à venir. Il convient donc de les aider à s’affranchir des dogmes invalidants. Ce qui nous réconforte, c’est la réaction de la grande masse des Mambay. Cette réaction nous montre que nous sommes une majorité silencieuse. La réaction de ceux qui se sentent offensés sans qu’ils soient capables de nous contredire par des arguments mais préfèrent la censure nous amène à leur demander d’ignorer notre prise de position et de continuer à être fidèles à leur croyance.

IBRAHIMA ALIM PATHE

 

 

 

 « La culture est ce qui reste quand on a tout perdu ».

Réactualisons notre culture. Cela n'entrave pas à la pratique religieuse et encore moins à la connaissance des cultures des autres (Arabe, Peulh), pour ne citer que celles là. Ces deux peuples nous ont dominés (colonisés) sur tous les plans et domaines si j'ose dire. Ceux qui pensent que l'Islam peut venir les faire découvrir ou connaître auprès des autres se trompent.

Certains convertis en islam s'imaginent que pratiquer l'islam revient à piétiner sur leur propre culture. C'est faux! Ils sont sans ignorer que l'islam est d'abord une « CULTURE », avant d’être une religion. S'imprégner d'abord de la chose arabe pour mieux s'identifier. Que des gens sont ignorants de laisser totalement leur propre culture au détriment de la culture étrangère !

Des noms ou appellations sont arabo-peul. Connaît-on  exactement leurs significations? C'est dire que la culture est méprisée ! Mais par qui? Et pour quelles raisons?

Certains même disent que leur langue est la langue des "habés" c’est-à-dire, la langue des mécréants. C'est honteux!!! Je suis hors sujet pour le thème mais les idées de l'éminent IBRAHIMA ALIM m'ont édifié et permis de réagir allant dans ce sens.  

MOUSSA TAO

 

 

 

 Allons droit aux but

Salut toute la famille consciente des Mambayes!

            je suis très flatté voire très ravi des idées, des opinons, des positions des uns et des autres par rapport aux problèmes qui minent aujourd'hui le peuple Mambayes.

           j'ai des inquiétudes sur certains points que à mon humble avis ne devrait en aucun jour et en aucune situation faire l'objet de très grand débat pour nous faire avancer:la religion (l'islam).

          A mon avis aucune religion au monde ne constitue un obstacle au développement d'un peuple. Au contraire elle encourage l'homme dans sa façon de vivre, de penser, de se comporter. Néanmoins comprenons que si on la pratique de façon passionnelle, elle pose problème: celui que nous vivons peut être aujourd'hui dans presque toutes les religions au monde. C'est le cas des partisans aux églises "réveillées" chez les chrétiens et les extrémistes ou les islamistes chez les musulmans. Très peu des Mambays appartiennent à ces deux grands ensembles religieux. Alors pourquoi s'attarder sur la religion qui ne nous fait pas problèmes.

         Pour ce qui est de mon point de vu, il est force de constater que le problème de sous développement du peuple Mambaye est un problème qui touche toutes les couches sociales camerounaises: L'ETAT D'ESPRIT. Changeons purement et simplement notre façon de penser de l'autre, de voir l'autre. Formons un grand ensemble, une unité où chacun pourra évoluer sans crainte, sans obstacle. C'est ce que toutes les religions encourages: "aime ton prochain comme toi même".

la culture et développement

 "Aucun peuple ne pourra se développer sans sa culture".

Cette culture ne devrait donc pas être celle qui "détruit", raison pour laquelle nous devons chercher à revaloriser d'abord  celle qui nous avantagera dans le processus de notre développement, puis maintenant celle qui est acceptée par la société autre et moderne. Une petite parenthèse: vous  vous imagez que le "coumtoussou" peut développer le Mambay, s'il est pratiqué? lui qui détruit le peuple de ses grands hommes, qui empêche nos frères d'investir dans son propre village? Qui empêche dans une autre mesure les jeunes de la ville d'aller se ressourcer de leur culture pendant les vacances au village?les débats sur notre boîte

                  Je pense qu'il est tant d'orienter nos débats. On doit faire des propositions sur la méthode de résolution de notre situation. On doit déjà se fixer les différents délais dans le temps et dans l'espace.

                Ma méthode est celle de donner une base de développement en commençant par les choses:

1)- Très urgentes à réaliser: par exemple la consommation de l'eau potable par tous; l'acquisition des premiers soins par tous les Mambay sur place au village...

2)- Plus urgents par exemples: favoriser un bonne éducation de base à nos frères du village...

3)- Urgentes par exemple: Créer notre propre marché pour faire couler notre produit sur place au village...

4)- Moins urgents par exemple: créer des centres de loisir sur place pour retenir et attirer les jeunes vers le village.....

      Je ferai part de mes opinions lorsque j'aurai une réponse à celles ci

MAMOUDOU Seidou

 

 

 

 Bonjour chers tous,

Je ne comprends pas cette rupture: pourquoi les gens se sont abstenus subitement d'écrire: sommes-nous  en panne d'idées? Je ne le pense pas.

Loin de trouver une réponse exacte à cette réponse, je demanderai à "l'Homme Mambay" pour ne pas indexer qui que ce soi, de revoir sa démarche, sa méthodologie: comment aborder ses frères, comment les emmener  à adhérer à une idée noble. A mon avis le thème comme la religion ne devrais pas figurer dans notre forum, c'est un domaine sensible non pas seulement au peuple Mambay mais à tout le monde. Pendant que nous trouvons que la religion surtout musulmane est un frein à notre épanouissement, une personne d'une autre ethnie admire les Mambay parce qu'elle voit que «le Mambay garde sa tradition même en étant musulman ». Comment expliquer donc ce paradoxe?

  Je ne suis pas entrain de tirer sur quelqu'un, suivez mon regard. Je demande à tous les frères qui avaient accepté de faire chemin ensemble de reprendre leur bâton de pèlerin.

Bon courage à tous !

C’est Moi: l’Inconnu, le lâche, le peureux et le paresseux

 

 

 

 En réponse à la question : pourquoi ce silence

Pour naturellement lever le silence sur ce site je pense qu'il est nécessaire de canaliser notre débat. Parce que il se peut que bons nombres d'entre nous ne sont pas dans le bain. Evitons de toucher les points sensibles de l'homme, qui est la religion.

Mamoudou Seidou

 

 

 

 Le point sensible, c’est lequel

Tu oublies que vous vous retrouvez en face des intellectuels Mambay et Internationaux: tout est permis ici. Comme cela vous allez vous ouvrir et libérer le Mambay. On ne fait pas de plaisir à quelqu'un ici. Ici on débat et on apprend. Tant pis pour ceux qui croient recevoir des bénédictions des autres qui ne voient pas loin plus que le bout de leur nez! Laisser les intervenants s'exprimer librement sur tel ou tel sujet! Le point sensible, c'est lequel? La religion? La santé? L’économie? La société? La sécurité? La culture? Les rites? Les sites touristiques? La langue Mambay? DILOMA? COLAMA? L'éducation? ... ALORS c'est lequel, d'après toi?  N'apprends pas à voir dans la vision des obscurcis!  N'oublies pas que tu es désormais membre des académiciens Mambay: tu as un diplôme d'université. Tu as la Maîtrise en sciences économiques mon cher ami!

Celui qui posa la question "pourquoi ce silence?", ne fut point caché, quoiqu'il eût omis son nom ! 

Nous voulons des arguments intellectuels et solides et non des interprétations.

OUMAROU Mamoudou

 

 

 

 Autres sources de sous développement du peuple MAMBAY

Bonjour à tous!

Je voudrais profiter de la brève connexion Internet à Maroua pour donner mon opinion sur un sujet qui, à mon avis, ne devrait pas être le principal problème au développement de la contrée Mambaye.

Vous savez, dans toutes les ethnies, on trouve les fanatiques religieux; on trouve toujours ceux qui donnent aux versets des livres de Dieu, le sens qui les arrangent dans leur vie quotidienne; et à ce que je sache, cela n'empêche pas à ces ethnies de se développer, bref à ce qu'on y trouve des gens ouvertes, compétents, intègres; des gens qui ont un sens très avancé de l'intérêt commun, capables d'être au dessus des considérations rétrogrades.

A mon avis, des problèmes Mambayes résident dans le fait que tous les villages soient enclavés, des peuples un peu éclairés ne fréquentent pas trop nos villages; si ce n'est que les bergers peuhls et les commerçants haoussa acheteurs des sandalettes et des tôles usés.

L'homme Mambaye quand bien même il se trouve en ville est celui là qui vie comme un ours en hibernation. Il s'ouvre difficilement aux autres et passe le plus claire de son temps à spéculer sur la soit disant "TIKOUMTISSOU" au village.

En matière de développement de nos contrées, il y a une réalité qu'on ne peut pas esquiver: c'est le désenclavement. Un adage dit que là où la route passe, le développement suit. Je crois  que à mon humble avis que si des villages sont accessibles en toutes saisons, bons nombres des problèmes seront résolus (marchés, écoulement à moindre coût des produits agricoles...). A près ce préalable c'est à dire le désenclavement, des stratégies de développement seront élaborées, les ressources humaines pour ce travail ne manquent pas, et comme le développement suit un long processus, je crois qu’à court ou à moyen terme ( 2 à 5 ans) les premiers résultats vont se faire sentir.

Ce que je propose par rapport au problème de la route, ce qu'il faut recenser les différentes routes qui mènent dans un village ou un groupe de villages, ensuite requérir l'expertise de notre frère BOUBAKARY (Bah Mam-ma), Ingénieur des Travaux à la DPT à Garoua, après évaluation avec les coûts chiffrés,  les Comités de développement à travers DILOMA, avec le concours des mairies, des projets étatiques de développement  comme le PNDP, PARFAR... ou les ONG, peuvent résoudre le problème par le remplage des mauvais endroits par la terre indiquée à cet effet.

NB: Mon point de vue n'est pas une vérité d'évangile, c'est ma façon de participer aux débats que Bolarmy a ouvert.

Merci à tous, si guebin to Sikéti hiri dac rouga.

Moustafa hassan.

 

 

 

 Comment faire pour développer la zone Mambay ?

Je ne vous cache pas ma satisfaction par rapport à l'intervention intelligente du frère MOUSTAPHA qui à mon avis rehausse et réoriente les débats. Notre véritable souci est celui contenu dans le texte de MOUSTAPHA. Si nous passons toujours au vif du sujet comme l'a fait ce frère, certains arriveront à accoucher des idées exploitables.

 Cependant je pose quelques questions:

Comment faut-il développer nos villages à partir de nos potentialités?

Comment faut-il rendre notre zone attrayante pour attirer les visiteurs.

 Je pense qu'au vu de ce qui se développe actuellement dans nos zones à travers la culture d'oignons, on peut aider les acteurs à étendre cette pratique agricole vers les autres plantes maraîchères dans les zones marécageuses à toutes les saisons. Si nous réussissons et généralisons ces activités, nous lutterions contre le chômage et l'oisiveté. Ainsi, les jeunes ne seront plus orientés vers la consommation destructrice de l'alcool ni vers les jeux de hasard.

Je rappelle que nos parents achètent des légumes frais au marché en saison sèche. Ces légumes viennent des régions montagneuses et ceci me semble anormal. En principe, compte tenu de notre proximité avec les rivières, nous devrions être le grenier des légumes frais en toutes saison.

 

Bien cordialement

IDRISSOU ADAMOU TAO Si’idougou

 

 

 

 Assalamou aleikoum Moi j’admire Moustapha

Bonjour grand-frère IDRISSOU,

Nous avons toujours attendu des réactions franches par rapport à cette déroute sur notre forum. Cessons de croire que nous avons le monopole de la connaissance, ne cherchons pas à frustrer bons nombres d'entre nous. Moustapha Hassan a bien fait de réorienter les choses et de revenir sur le problème que Mamoudou et vous aviez posé.

En effet, nous perdre dans les débats non fructueux ne profitera point à notre développement; mais cela sèmera davantage les discordes entre nous. OUMAROU MAMOUDOU a répondu à Mamoudou Seidou que nous ne sommes pas là pour donner du gâteau à ceux qui sont sensibles à certains thèmes comme à la religion. Que celle-ci (religion) reste un thème de débat sur notre forum mais PAS LE FORUM LUI-MÊME. NE NOUS ATTARDONS PAS DESSUS S'IL VOUS PLAÎT. Ce n'est pas une bassesse d'esprit ou une interprétation: c'est une humilité.

  APPRENONS DONC A ETRE HUMBLES  dans nos expressions et comme cela nous allons pouvoir amener tous ceux qui étaient réticents à vouloir nous donner un peu de leur temps et à s'intéresser à notre forum.

Je pense que notre peuple a besoin de nous. C'est le moment ou jamais: il faut répondre présent  à son appel à travers des projets concrets et réalisables à court terme dans un premier temps, moyen et long terme dans un second. Pourquoi trop de Casse-tête? Ceci afin que ce peuple ressente et palpe notre volonté à vouloir pour une fois dessiner une courbe d'espoir jamais vue par le passé.

La création des projets allant dans le sens de la mise en évidence et la valorisation de nos eaux sera la bienvenue. Pensons-en et nourrissons le forum.

Assalamou aleikoum !

HAMADOU Ballo

 

 

 

 Evitons le point sensible (la religion), la religion

J'ai lu, j'ai tiré s'il faut appeler cela rappel de ma personnalité et de ma position aux vues des individus. Si tout est permis ici, je pense donc en bon simple intellectuel je dois pouvoir être capable de comprendre la position de celui là qui ne l'est pas. Car avoir la capacité de lire, d'interpréter, d'analyser un prochain dans sa situation est l'une des caractéristiques marquantes d'un intellectuel. Alors j'ai vite compris qu’effectivement nos débats s'orientaient vers un point sensible (la religion), je l'ai dénoncé sans avoir froid. Et nous devons l'éviter!

Dans la vie que ce soit un homme politique, un intellectuel simple ou international, un économiste, un socialiste tous ces grands hommes ont besoin de certains individus de basse classe sociale à leur côté pour évoluer, réaliser les bons objectifs.

Tout le monde s'exprime librement certes, mais ceci voudrait une logique.

      Parler de notre problème sans s'attaquer aux pratiques religieuses nous sera bénéfique et plus bénéfique d'ailleurs. Si notre problème est véritablement celui du développement du peuple  Mambay, à ma connaissance la religion ou même sa pratique n'a jamais été un indicateur de développement. Je sais quand même qu’il existe trois grands indicateurs de développement qui sont:

1)- L'alphabétisation : donc l'éducation qu'on mesure par le taux d’alphabétisation. Je tire d'ailleurs un coup de chapeau au grand frère OUMAROU MAMOUDOU pour d'avoir demandé que nous ayons le nombre des populations jeunes dans des villages Mambay (cf. Message de DILOMA au peuple Mambay ci-dessous cité). Ceci nous permettra de déterminer ce taux.

2)- La santé: donc savoir le taux de mortalité et le taux de natalité de la population. Raison pour laquelle j'ai évoqué  dans un de mes derniers messages le faite de réfléchir sur le problème de la santé des populations Mambay en créant un petit centre de santé de premier soin dans chaque village.

3)- Le niveau de vie : donc le revenu par tête ou le pouvoir d'achat de la population. Je tiens également à faire un coup de chapeau aux grands frères IDRISSOU ADAMOU et MOUSTAPHA qui ont merveilleusement posé la question de savoir comment faire pour écouler les légumes de nos populations du village.

J’avais également évoqué le problème de création d'un marché sur place au village. Je vous ferai part de ma réflexion dans les tous prochains jours.  MAMOUDOU Seidou

 

 

 

 Message de DILOMA au peuple Mambay

         Chers frères Mambay,

Nous ne pourrons prétendre pouvoir élaborer des projets de développement social de notre peuple en ignorant le nombre total des habitants vivant dans notre zone (KA-SIH).

  Nous voudrions bien connaître le nombre total des habitants dans chaque village Mambay établi de la façon suivante:

1.     Le nombre total des personnes qui vivent dans le village (les personnes en dessous de 15 ans, les élèves et les étudiants ne sont pas pris en compte)

2.     Le nombre total des enfants en dessous de 15 ans, qui ne sont pas inscrits dans une école.

3.     Le nombre total des écoliers (c'est-à-dire des élèves à l’école primaire et maternelle)

4.     Le nombre total des élèves à l’école secondaire

5.     Le nombre total des étudiants (université et école supérieure)

6.     Pour chaque cas, bien vouloir déterminer le nombre total des femmes et le nombre total des hommes.

Nous prierions par ailleurs tout Mambay qui aura lu ce message de bien vouloir le transmettre à nos Chefs de village.

 La Représentation Locale de DILOMA à Yaoundé

 

 

 

 Sur le forum, On débat, On réfléchit,

On argumente, On enseigne, On s’informe.

Salut Hamadou Ballo,Lire très bien les messages. Si tu admires Moustapha Hassan, tu devrais bien avant prendre un problème Mambay que nous avons débattu lors des Etats Généraux à Kakala et développer les idées. Les considérations rétrogrades dans le message de Moustapha disent en clair, qu'il faut traiter un thème qui mine le décollage du peuple Mambay. Ce que je voudrais te demander: prends un thème et développe-le, comme ce que veux faire Mamoudou Seidou.

Quand il y a choc d'idées, il y a des fruits. C'est la règle N°1 du débat ;

Si tu t'énerves à cause des propos de l'autre dans un débat, c'est que tu comprends mal. C'est la règle N°2 du débat.

Jusque-là le Mambay n'a pas pu s'affirmer de lui-même:

toute initiative échoue. Mais on ne parlait pas de religion non plus! Alors qu'est-ce qui est donc à l'origine des échecs multiples des initiatives Mambay? C'est le manque de routes? de centres de santé? Ouverture d'esprit? Niveau d'éducation peu élevé? QUOI DONC? C'est la question que toi, moi ou tout Mambay conscient se pose actuellement.

OUMAROU Mamoudou n'était pas là; de septembre 1987 au 31 mai 2000, il vivait encore en Allemagne. Qui empêchait donc les Mambay de réfléchir et de débattre sur des problèmes de leur développement socioculturel et économique?

Quand un thème est débattu, c'est qu'il n'est pas encore consommable convenablement; et quand il est débattu, il en sort ce que l'on appelle la cristallisation du thème. Le produit final est celui que l'on consomme. Le point sensible des Mambay n'est pas la religion: c'est la santé, la politique, l'économie, l'agriculture, la culture, les rites, l'éducation, l’instruction, cultures générales, vérité, amour, audace...

D'ici deux ans personne ne sera plus frustré par tel ou tel propos, parce que l'on aura appris à apprendre à travers le forum Mambay bolarmy2007@yahoo.fr.

On apprend sur le forum. On débat. On réfléchit. On argumente. On enseigne. On s’informe.

SALUTATIONS A IDRISSOU ADAMOU, j’étais à Katcheo, j'étais avec ton grand frère OUMAROU LAPPA. Il m'a assisté pendant mon séjour de quelques heures. Il va bien.

Salut Mamoudou,

Ton initiative est louable. DILOMA a besoin des documents concrets et intelligibles.

Si jamais tu fais une descente sur terrain, je veux dire si tu te rends au village, dans ce cas passe chez moi prendre le Mégaphone, ce qui te permettra d'enregistrer les déclarations des villageois et d'autres personnes ressources

 OUMAROU Mamoudou

 

 

 

 Les problèmes réels qui minent le décollage

du développement du peuple Mambay

Il est facile aujourd’hui d’affirmer sans se tromper que sur l’étendue du pays Mambay, ils n’existent pas un véritable marché. Mais pourquoi?  Pourtant il existait par le passé un grand marché à BIPARE et un grand marché à KAKALA. Comment ces marchés ont-ils définitivement disparu? Nous parlons ici du marché qui est un lieu où on vend toutes sortes de denrées et d’objets, où se font des transactions commerciales avec les nations étrangères.

Un marché est entretenu et régi par la loi de l’offre et de la demande. Est-ce qu’en pays Mambay il n’existe donc pas l’offre ou la demande ?

D’après mes observations et mes analyses, il y a plusieurs phénomènes (facteurs) qui sont à l’origine de la disparition des marchés en pays Mambay. Je vais rapidement citer ces facteurs, puis prochainement j’apporterais des explications et des analyses pour étayer point par point ma thèse:

  • La mauvaise situation géographique.

  • L’enclavement du pays Mambay;

  • L’islamisation et la christianisation ;

  • La diminution des ressources fauniques ;

  • L’insécurité ;

Touts ces facteurs se combinent pour inhiber le pays Mambay dans son ensemble.

Alors mes chers frères, je reviendrais prochainement pour expliquer et analyser point par point les manifestations de ces phénomènes.

La mauvaise situation géographique

La situation géographique est la manière dont une ville, une maison ou un objet s’est établie par rapport aux grands ensembles géographiques. En d’autre terme, les circonstances dans lesquelles on se trouve par rapport aux éléments naturels.

Nos ancêtres étaient des grands guerriers très intelligents. Ils ont opté de s’établir sur les altitudes et aux flancs de montagnes (Tara, Bolgui, Lambay, Katchéo, etc.) pour mieux contrôler leur avant-garde. Cette position leur avait servi de stratégie pour mieux tenir le coup des multiples conquêtes Peuls et Moundang. Ils se plaçaient généralement sur les hauteurs pour mieux observer l’arrivée d’un éventuel ennemi. Cet emplacement était très génial dans le passé car il y avait trop de razzias.

Pendant les colonisations européennes, le calme semblait un peu revenir. Raison pour laquelle les anciens peuples Mambay ont abandonné les hauteurs pour occuper les bas-fonds et les plateaux où ils pouvaient mieux pratiquer l’agriculture et l’élevage. Comme l’eau et la plaine sont des ressources incontournables dans la zone sahélienne, nos parents n’ont jamais songé de s’en écarter. Ils ont et continuent de contrôler l’immense zone humide tant convoitée par les conquérants peuls et les ethnies voisines (Guidar, fali, moundang etc.).

Aujourd’hui, malgré cette manne que possède le pays Mambay, les grands ensembles géographiques comme la montagne, le lac, les cours d’eau ne permettent pas « le mouvement et la libre circulation de la population en toute période ». A cela s’ajoute le partage colonial et administratif du pays Mambay dans deux nations différentes et dans plusieurs arrondissements. Ce morcellement géographique du pays Mambay est à l’origine de son sous-développement et à la déperdition de son identité culturelle.

L’enclavement du pays Mambay

L’enclavement c’est le fait d’être enclavé. C’est le terrain ou le territoire qui s’est enfermé par un autre ou par les éléments naturels qui empêchent son épanouissement.

Pendant la période coloniale, le pays Mambay était ouvert au monde extérieur du fait que la grande route principale menait d’une grande agglomération à une autre. C’est ainsi que de Léré à Garoua, il n’y avait pas une importante agglomération intermédiaire en dehors de Biparé. Les colons étaient obligés de tracer la grande route depuis Léré à Garoua en passant par Biparé et Kakala. Comme on dit souvent que là où passe la route  le développement suit, en d’autre terme, le marché s’installe. Effectivement, à cette époque il y avait un grand marché à Biparé et à Kakala. La preuve en est que certaines vieilles ^personnes parlent encore l’arabe, le songo etc. parce qu’ils avaient le contact avec les nations étrangères.

Cependant, depuis que le Mayo-louti avait rendu impossible la construction d’un pont entre Kakala et Figuil, la route est définitivement déplacée hors des villages Mambay. C’est ce qui a entraîné le blocage du développement des marchés. Comme le Mayo-kebbi, le Mayo-louti et la montagne Mambay ont rendu difficile et compliqué la construction d’une route principale passant par un village Mambay et conduisant vers une grande ville, la zone reste et restera encore enclavée et bloquée. La preuve en est que pendant la saison pluvieuse, la circulation est très difficile entre les villages Mambay.

L’islamisation et la christianisation

L’islamisation est le fait de se convertir et d’intégrer à l’islam. Les partisans de ce mouvement religieux sont appelés musulmans.

La christianisation est le fait de se convertir et d’intégrer au christianisme. Les partisans de ce mouvement religieux sont appelés chrétiens.

Aujourd’hui le peuple Mambay est islamisé à 95%, christianisé à 4,5% et 0,5 pour le reste. Cette conversion a totalement et complètement transformé le comportement, le moeurs et la mentalité de la population Mambay. Les partisans de ces deux mouvements religieux prônent l’interdiction et l’abandon de toutes pratiques culturelles ancestrales des Mambay. C’est ainsi que les Mambay ont abandonné la préparation de la bière traditionnelle à 98% mais ils s’abstiennent de boire à 20% donc les 80% en consomment normalement mais en cachette et de manière discrète. Pourquoi ?

A cet égard, soyez d’accord avec moi que tous les marchés ruraux sont à 99% créés, entretenus, alimentés et animés à cause et par la bière traditionnelle. C’est une boisson vitale par laquelle les êtres humains en général et le monde rural en particulier se défoulent, se recréent, se détendent et s’évadent. Elle donne du tonus à l’animation, à la manifestation, à la fête, à la cérémonie et aux marchés, surtout en milieu rural. Je vais vous apporter plusieurs exemples et cas pour étayer et soutenir ma thèse :

Vers les années 1985-90, Kakala était encore animé parce que à cette époque les femmes préparaient encore de bili-bili, malgré le manque du marché. Mais aujourd’hui Kakala ne bouge plus sur tous les plans sauf l’islamisation qui prend de l’ampleur assez inquiétante.

Vers les années 1985-95, Piaga avait un petit marché très bien animé car les gens de Kakou, de Djaloumi voire Biparé y venaient simplement à cause de bili-bili. Mais présentement, Piaga a perdu son marché et est devenu plus fanatique que les autres villages, simplement parce qu’il est tombé dans le piège de l’islam passionnel.

Aujourd’hui il y a des petits marchés à Kafimarey et à Kafinarou. Pour dire vrai, leur existence est tributaire de la bière locale que les femmes guiziga et certaines femmes Mambay continuent à préparer.

Comment comprendre qu’un petit village(Kafitiguiziga) du canton de Biparé a un marché aussi connu de la localité au détriment de Biparé centre et de Kaboung-ni ? C’est vraiment malheureux ! Justement, c’est parce que les femmes guiziga continuent à préparer la bière traditionnelle dont les grands consommateurs sont malheureusement les Mambay. Quel paradoxe ! Ces gros villages riverains, malgré leurs céréales, leurs poissons, leurs fruits, leurs légumes et leurs moulins, le marché persistent à Kafitiguiziga. Quelle honte ! Actuellement Biparé tente de créer un marché hebdomadaire mais il ne sait quel jour faut-il adopter. La preuve est que de 1985 à nos jours il a changé trois jour différents pour son marché hebdomadaire (Jeudi, Mardi et Vendredi). D’après certaines sources, que c’est les génies (marabouts) qui ont ordonné ces modifications de jours du marché. Tenez vous bien, cette entreprise des marabouts de mettre fin et il ne me reste qu’à leurs souhaiter bonne affaire.

En conclusion, je confirme que la non préparation de la bière traditionnelle n’entraîne pas seulement l’inexistence de marché mais aussi le manque de la danse traditionnelle, de veillée nocturne, des jeunes et autres manifestations et cérémonies . La preuve en est que dans tous les villages Mambay, il n’existe pas tam-tam, de tambour donc pas de danse, pas de veillé Nocturne.

La diminution des ressources fauniques

Jadis, nos parents étaient des grands chasseurs et des grands pêcheurs. Nos montagnes et nos brousses regorgeaient des variétés d’animaux (antilopes, lièvres, biches, singes, panthères, lions, phacochères, etc.) et nos cours d’eau et lacs étaient très poissonneux. C’est à cause de ces ressources fauniques et halieutiques que nos marchés (Kakala, Bipare surtout Badadji) étaient très sollicités. Les gens quittaient de très loin (Maroua, Guider, Kaélé, Garoua, Mayo-oulo) pour nos marchés ; Aujourd’hui comme ces ressources ont considérablement diminué, les marchés ont disparu et même le marché de Badadji est sérieusement menacé de disparition. nous savions que ce qui fait la valeur du pays Mambay, c’est sa zone humide. Mais comme cette dernière est sérieusement menacée d’ensablement et de comblement, qu’on fasse désormais très attention à ce patrimoine Mambay.

L’insécurité

L’insécurité C’est le manque de sécurité, de stabilité. C’est l’ensemble des tracasseries qui entraînent la peur au sein de la société.

Le pays Mambay est situé sur la frontière entre le Cameroun et le Tchad. Le peuple Mambay a été reparti de manière très inégale entre ces deux nations. Ces deux pays, n’ayant pas le même niveau de développement, n’ont pas la même stabilité politique ainsi que le développement. Cette situation est à l’origine de l’insécurité frontalière. L’inapplication et non respect des accords régissant la libre circulation des biens et des personnes créent une attitude méfiance et d’hésitation pour voyager. Par exemple, le chef de Biparé, Sa Majesté ISSA KADA à beau lutter pour la création d’un marché (par tous les moyens et tous sacrifices), mais les frères du Cameroun ne viennent pas aussi nombreux à cause du comportement des agents de forces de l’ordre tchadiens qui laissent à désirer. De l’autre cote, c’est la tracasserie policière au sujet de la carte nationale d’identité et le laissez-passer. Cette situation fait en quelque sorte que les grands commerçants ne s’engagent pas pour les marchés frontalières. A cette première situation s’ajoute le phénomène des coupeurs de routes qui empêchent les ruraux de circuler en toute quiétude.

Je laisse à chacun d’apporter la conclusion générale de cette analyse.

Brahim Djidda dit Kada Napazi

 

 

 

 Le processus latent est déjà déclenché

Salut Oumar !

Je crois que je perds les pédales et je voudrais savoir de quoi doit-on parler sur notre forum. Je me perds à chaque action-réaction des uns et des autres. Est-ce un forum d'union ou de division? Je pense que certaines réactions relèvent de l'énervement qu'il faut à tout prix éviter. J'estime que nos idées bien que contradictoires devaient se compléter et trouver une plage de sélection. Toi, tu es un universitaire de haut niveau, un professeur. Nous comptons beaucoup sur toi pour niveler les contradictions et éventuelles compréhensions. Je regrette n'avoir été présent à la réunion de KAKALA, toutefois le compte rendu qui en est ressorti m'a donné satisfaction. Surtout que le rapport final a été transmis aux plus hautes autorités de la république.

Je confirme clairement que tu as déclenché un processus latent en nous et qui par la force de Dieu progressera et nous hissera à un niveau jamais atteint. Cherchons donc à harmoniser nos idées malgré les apparentes incompréhensions.

Bien cordialement

SIKETI MA WAR KAHAM

IDRISSOU ADAMOU TAO

 

 


 
REPONSE à IDRISSOU 

Salut IDRISSOU,

Je prends et reçois à cœur ta question; elle m’est posée directement dans ma boîte et je la trouve constructrice, c’est pour cela que je la poste ici ainsi qu’une réponse rapide de ma part, afin que tous les internautes les lisent en guise d’informations.

Vous savez les frères Mambay, le milieu que l’on appelle FORUM est un milieu où l’on se forme, s’informe et grandit. Il commence toujours par des incompréhensions des uns et des autres. Le commencement d’un forum correspond à UN CHOC dont la source est la Sensibilité Socioculturelle (éducation, instruction, morale, religion, culture, rites, société …); mais ce début n’est qu’éphémère, c'est-à-dire passager. Dans la Sensibilité Socioculturelle se cachent beaucoup de choses dont le TABOU.

Le tabou c’est un interdit avec ou sans raison, et il est conclu comme tel au sein d’un système contrôlé par un groupe des personnes et connu aussi comme tel par la masse populaire, qui vit dans le système et qui accepte bon gré mal gré ce système. Tout tabou n’est pas le vrai, comme pour imiter les juristes: « toute vérité n’est pas le vrai »; c’est donc dire qu’il existe des vérités fausses; et la justice reconnaît cela !

Le tabou qui est une fausse vérité et qui est déjà incarnée dans l’essence même de l’individu, ne voudrait pas être éclairci quand bien même cela est nécessaire. Quand on parle de tabou en face de l’individu imprégné de ce tabou, ce dernier s’énerve; ceci est un fait ! C’est pour dire qu’il n’est pas aisé de dire tout haut de la vérité ou de dénoncer une vérité fausse. La vérité blesse. Toute vérité n’est pas bonne à dire.

Donc le forum est un point focal des pensées des individus imprégnés chacun de tabous. Les idées des membres du forum sont exposées dans le forum et chaque membre reçoit à sa façon les idées des autres. Un phénomène peut alors s’installer: les complexes de tout genre se créent dans la personne de chaque membre : non respect de sa personnalité, non respect de sa culture, non respect de ses idées, avoir très peu à dire aux autres, etc.

Mais quelque temps après, comme chaque membre s’habitue peu à peu au levé des interdits (tabous) et reconnaît réellement que: son tabou n’est point le tabou de l’autre. Sa vérité est sienne, et non pour l’autre. Sa vérité est une vérité et non la vérité absolue; Sa vérité peut être une erreur; il ne voit que ce qu’il voit, et l’autre voit autre chose; la vérité doit être objective et non subjective. 

Après cette prise de conscience, ce membre devient donc immunisé contre tout raisonnement entrepris par un autre. Il naît alors une société des immunisés; tous les membres deviennent tous immunisés contre toute attaque verbale; les sentiments font place à la logique ; les démarches sentimentales font place aux démarches logiques; les démarches logiques et sentimentales font places aux démarches logiques et objectives. On parvient en fin aux démarches objectives et rigoureuses.

Et quand on a atteint cet état (Immunité aux Chocs divers), on dit que l’on a grandi, que l’on s’est formé, que l’on s’est informé. Le forum se revêt alors de sa pleine définition de cadre de réflexion, d’études, de formation, d’expertise, de culture…

Quand le tabou quitte le forum de cette façon que je viens de dire, dans ce cas presque 95% de discussions peuvent toujours porter de bons fruits. Dans le cas contraire (le tabou quitte le forum par la sanction) les discussions ne porteront pas beaucoup de fruits et chacun se dira en lui-même ou en petits groupes, comme c’est le cas actuel chez les Mambay: Qui va perdre son temps à implémenter une solution qui vient de quelqu’un qui parle de mes tabous?

Moi personnellement, je voudrais que les frères Mambay se forment d’abord dans un forum avant de prétendre être à l’écoute des appels du peuple Mambay. On ne décide pas du jour au lendemain de se porter garant d’éclaireur d’un peuple comme le nôtre! Tous les forums ont commencé par des sensibilités socioculturelles

J’ai connu plusieurs groupes de discussion: le forum Camerounais cmanet.it, Caminvestment, Ethiopien, Nigerian, Ghana, Africain, Allemand, Israelien et Français. Je vous dis que tous ont commencé pire que le nôtre : des injures de race, de religion, injure personnelle, attaque de couleur de peau, attaque de pays, les railleries, attaque contre les provinces, autant de choses. Mais après quelque trois à douze mois, les choses ont commencé à être intéressantes.

Le forum de M. Bingono Bingono à la CRTV, poste National de 0 heures à 2 heures, a commencé avec des attaques tribales, provinciales, injures personnelles, attaques aux groupes des personnes d’une confession religieuse différente, attaque aux nordistes, bamiléké, Bétis etc.

Le forum de Africa N°1 avec M. Patrick Nguema Ndong de 14H30 à 16H30, n’a pas commencé non plus sans problèmes ! Quand il a commencé à dénoncer les sectes, les Francs-maçons ont demandé aux Autorités du Gabon d’interdire les émissions. Les débats étaient suspendus pendant plusieurs années avant de reprendre.

Le forum des Bamiléké entre eux, ils s’insultaient

Le forum des étudiants et des enseignants camerounais a commencé aussi par des problèmes

Les groupes de Syndicats au Cameroun, commencent par une lutte de positionnement d’individus à l’intérieur du syndicat, et les dénonciations des pratiques tribales et régionales ne sont pas exclues non plus !

Au départ on n’est pas très sûr si on peut aussi parler, mais il faut oser et dire des choses de façon objective et non subjective. Quand on est objectif, on reçoit toujours de l’admiration des autres dans un forum.

Les autres en face de vous, vous ne le connaissez pas: c’est des grands intellectuels, des sages, des philosophes, des scientifiques, des ingénieurs, des médecins, des juristes, des économistes etc. A chaque connaissance de base, il faut naturellement ajouter les cultures générales. Les cultures générales ouvrent l’esprit d’un individu. Un spécialiste doit être ouvert.LE FORUM EST CELUI DE CONSTRUCTION POSITIVE;

Le Mambay qu’il veuille ou pas est responsable du développement du peuple Mambay. Il doit se combattre lui-même pour se libérer des obstacles divers, qui le bloque dans la réflexion et le travail en groupe Mambay. Et le forum est bien pour cela.

D’ici deux ans, l’être Mambay sera un autre être, libéré, cultivé, instruit, mûr, formé, jaloux de lui-même, éclaireur de son peuple. Le Mambay va se démarquer, j’en suis sûr !

(Yia’ap Kahna ou Yia’ap Kahro = Salam)

OUMAROU Mamoudou (KOUE BUAR SA’ALAH KUĨ)


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Participez à la péparation du festival des danses traditionnelles Mambay qui aura lieu en fin de cette année 2009 à BIPARE. Les danses sont: BILIM, NAZIZAAH, DALINGA, GOUMBA, GANNGA,
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Centre de Santé à Kakou
 
Participez à la construction du Centre de Santé de KAKOU dans l'Arrondissement de Bibémi, Département de la Bénoué, Province du Nord.



Assemblée générale de CODEBOL (Comité de Développement de la Région de Bolgui: Kakou, Bouza, Piaga et Lazoua) à Kakou en 2006.



La région de Kakou enregistre
beaucoup de décès:

Les victimes les plus vulnérables sont des enfants et des personnes âgées. Un autre cas le plus alarmant et regrettable, c’est l’accouchement difficile chez les femmes; une femme sur cinq meurt pendant ou après un accouchement difficile. Il faut réduire la mortalité infantile dans la région de Kakou et assurer la santé des femmes de la gestation jusqu’à l’accouchement ;

Objectif spécifique du
centre de santé à Kakou:


1). Permettre aux villageois de la région de Kakou d’accéder facilement aux soins médicaux ; 2). Combattre les maladies endémiques et chroniques dans la région: le paludisme, la bilharziose, les maladies du foie, les vers intestinaux ; 3). Participer à l’amélioration de l’espérance de vie dans la région de Kakou.

Voir le projet ici ...
Rado Communautaire Rurale
 
Participez à la construction de la Radio Communautaire Rurale à Figuil, Département du Mayo-Louti, Province du NordCameroun.
Scolarisation de la Jeune Fille
 
Participez à la sensibilisation des populations de la région du Lac KAKOU (Province du Nord Cameroun) sur la scolarisation de la jeune fille. La situation est prise en main par les comités de Développement des villages dont: CODEBOL, CODEKA et CODELABI.


Assemblée des jeunes gens à Bissoli en 2006, encourageant le scolarisation des jeunes Mambay. Cette Assemblée fut l'oeuvre acharnée des Etudiants et Elèves Mambay regroupés sous le nom d'une association culturelle appelée NASOUZI.



Assemblée générale de CODEKA (Comité de Développement de Kakala, dont le Président est M. Moussa Ousman Tao) en 2006 à Kakala. Beaucoup d'invités dont M. Le Sous-Préfet de Guider et M. Harouna Nyako l'Honorable Député-Maire de Guider. M. Harouna Nyako posa aux populations de la région de Kakala, la question de savoir "POURQUOI LES MAMBAYS ONT-ILS ABANDONNE LEURS DANSES TRADITIONNELLES, QUI ETAIENT POURTANT TRES BONNES". Il les exhorta en suite à restaurer leurs cultures. Il ajouta: "C'est les traditions qui constituent l'histoire d'un peuple. Avant les Mambay et les Guidar de Lam representaient culurellement notre Département de Mayo-Louti, lors des grandes réception. Mainentenant il n'ya que les populations de Lam qui nous donnent fierté! Où sont restés les Mambays?"



Assemblée Générale de CODEBOL à Kakou en 2006: la scolarisation des jeunes gens était à l'ordre du jour. Le Président de CODEBOL M. Halidou Djeilani exhorta les populations de la région de Bolgui et les autorités administratives de l'Arrondissement de Bibémi à lutter contre la sous-scolarisation des jeunes Mambay. Il plaida aussi en faveur d'une création d'un centre d'Etat Civil à Kakou, ce qui faciliterait l'établissement des actes de naissances aux enfants.


En premier plan de G. à D.: M. Halidou Djeilani, M. Oumarou Denis, l'Adjoint D'Arrondissement de Bibémi.
Vive la culture Mambay
 
La culture Mambay doit survivre: Restauration, Valorisation, Développement et Préservation. La culture est la première richesse que nous ont léguée nos parents.


Ecouter le BILIM (ici)

 
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